Mirage doré
Baignée d’or, la scène s’efface aux frontières du réel. Le corps repose sur un miroir aux reflets indomptés, où l’image vacille, se répand, puis se dérobe comme un souvenir qu’on tente de retenir. La lumière caresse chaque courbe, s’attarde sur les boucles humides d’une chevelure comme sortie d’un songe. Rien n’est parfaitement net — et c’est là tout le charme. Dans ce théâtre d’ombres liquides et de lueurs diffuses, le mystère ne se dévoile jamais tout à fait, laissant place à l’imaginaire et à la fascination.


